Numéro |
psychologie clinique
Numéro 42, 2016
Accueillir, observer, soigner le nourrisson
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Page(s) | 114 - 124 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/psyc/201642114 | |
Publié en ligne | 20 décembre 2016 |
Une contribution au débat sur la notion de prévention et la psychanalyse : le résultat d’une intervention
A contribution to the discussion on the concept of prevention and psychoanalysis : the result of an intervention
Psychanalyste membre de l’Espace Moebius de Psychanalyse, Docteur en Psychologie clinique de l’Université de Sao Paulo (USP), Maitre en philosophie Université Campinas (UNICAMP), D.U. en Psychopatologie du bébé Université de Bobigny, Paris-Nord. Membre du comité du Ministère de la Santé du Brésil pour les politiques Publiques pour l’autisme, vice-présidente pour le Brésil de la CIPPA, directrice clinique de l’Institut Viva Infancia (ONG), membre fondatrice du Mouvement Psychanalyse Autisme et Santé Publique (MPASP).
* claudia.mascarenhasfernandes@gmail.com
L’article vise à mettre en débat la notion de prévention précoce et sa relation avec la psychanalyse, afin de développer une notion de temps, différente du temps de l’après-coup, qui soit capable d’écrire une notion de prévention possible dans le champ psychanalytique. Le travail développé au sein du Programme de Prévention Précoce en Santé Mentale au Brésil, nous fournit un exemple de comment la notion de la prévention et de la clinique des bébés peuvent aller de pair, et comment les soignants reprennent le débat entre la prévention et la psychanalyse. Orientés par l’éthique d’un discours que l’on ne peut renoncer à écouter, les analystes travaillent dans des institutions et pour des politiques publiques de santé. Ils doivent assumer leurs responsabilités à propos d’une pratique réalisée hors du setting analytique. Faire de la prévention une question, s’interroger sur ses idéaux, sur le pouvoir et la tentative de contrôle évoquée dans la prévention, c’est déjà là une contribution que la psychanalyse peut apporter. À partir de la pratique clinique et des travaux de prévention en santé mentale, nous construisons l’hypothèse que le temps des enfants en risque de constitution ou celui des bébés est le temps de l’anticipation.
Abstract
The article aims to debate the concept of early prevention and its relationship with psychoanalysis, to develop a concept of time different to the time of afterwards that is able to write a concept of prevention that is possible in the field psychoanalytic. The work developed in the Early Mental Health Prevention Program (Brazil), gives us an example of how the concept of prevention and the clinic with babies remains together and how their caregivers resume the debate between prevention and psychoanalysis. Guided by an ethic of a speech that we can not renounce to listen, the analysts work at institutions and for the public policies for health and must assume their responsibilities in a practical outside the analytical setting. Make prevention as a question, ask their ideals, the power and the attempt to control addressed in prevention is already a contribution that psychoanalysis can achieve. From clinical practice and mental health prevention works, we build the hypothesis that the time of the baby or the children at risk of constitution is a time of anticipation.
Mots clés : Anticipation / clinique du bébé / intervention psychanalytique / petite enfance / prévention
Key words: Anticipation / clinic with baby / early childhood / prevention / psychoanalytic intervention
© Association Psychologie Clinique 2016
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