Numéro |
psychologie clinique
Numéro 51, 2021
Entre croyance et conviction, l’incroyance
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Page(s) | 85 - 96 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/psyc/202151085 | |
Publié en ligne | 9 juillet 2021 |
La défense Unglauben dans la paranoïa1
Psychanalyste, membre de l’École Freudienne
Dans la psychose la forclusion du Nom du père a essentiellement pour effet :
l’absence d’identification à la personne qui fait couple sexuel avec la mère, ce qui laisse l’image moïque supportée uniquement par la jouissance d’une mère, A préalable
l’absence d’unification des interdits, ce qui laisse la castration dans le Réel, comme une « divination ».
Au registre du Réel le sujet répond dans le registre de la foi : à sa jouissance absolue de la Chose il répond par l'Unglauben, la non croyance. Il la rejette en bloc. Il reconstruit dans son délire, sa position passive d’objet de jouissance d’un A préalable.
Abstract
In psychosis preclusion of the Name-of the -Father brings about
Lack of identification with the person who forms a sexual couple with mother, so that the ego image is maintained by mother’s jouissance (or enjoyment) alone. Precondition O.
Lack of unification of the field of that which is forbidden, this causes castration in the Real as “Divine”
In the Real the subject acts within the area of faith or belief : faced with his absolute jouissance of the Thing he reacts with Unglauben, disbelief. He rejects all of it. In his delusion he is passive faced with O as precondition.
Mots clés : Forclusion du Nom du Père / image réelle / paranoïa / projection / Unglauben de la Chose
Key words: Paranoia / preclusion of the name of the father / projection / real image / Unglauben in the thing
© Association Psychologie Clinique 2021
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