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Numéro
psychologie clinique
Numéro 54, 2022
Psychanalyse et paysages
Page(s) 223 - 228
Section Hommages
DOI https://doi.org/10.1051/psyc/202254223
Publié en ligne 20 février 2023

Jean Jamin, anthropologue, directeur d’étude à l’EHESS, auteur de nombreux ouvrages sur l’anthropologie, le jazz et la littérature, ancien rédacteur en chef de la revue L’Homme et de Gradhiva, est mort à Paris le 21 janvier 2022. Il est né en 1945 à Charleville-Mézières, la ville d’Arthur Rimbaud. Comme le poète, il sut trouver très tôt des figures paternelles qui remplacèrent un père absent et qui l’aidèrent à découvrir et à investiguer le monde. Jean trouva son Izambard et son Paul Demeny, non au lycée Chanzy de Charleville où il fit ses études, mais dans la personne d’un médecin, père d’un de ses camarades de classe, Jean-Georges Rozoy. Très jeune, alors qu’il était en sixième, Jean Jamin noua une relation filiale avec cet homme passionné de préhistoire, qui l’emmenait faire des fouilles avec toute sa famille et qui lui donna le goût de la lecture et de la musique classique. Le Dr Rozoy, qui avait été déporté à Dachau comme résistant communiste, avait achevé une thèse sur Les derniers chasseurs, les hommes fossiles du paléolithique, la même année où Jean Jamin publiait ses propres travaux sur les derniers piégeurs, les hommes actuels de la tenderie aux grives, issus de la révolution néolithique.

Le premier livre de Jean Jamin, paru en 1977, chez Maspero, a pour titre « Les lois du silence » et pour sous-titre : « Essai sur la fonction sociale du secret». Grâce à Rozoy, Jean Jamin avait percé à jour les secrets de la tenderie aux grives. Il avait découvert les secrets de mise en place dans les sentiers forestiers transmis jusqu’à nos jours, procédés qui demeuraient jalousement gardés par ceux que l’on nomme des griveleux.

À la même époque Jean découvrait le jazz avec son camarade de lycée François Rozoy, grâce au brocanteur Alfred Renschaff qui leur faisait découvrir les objets collectés de sa camionnette bric à brac. C’était l’époque de l’émission de Frank Tenot et Daniel Filipacchi « Pour ceux qui aiment le Jazz ». Cette passion conduira Jean Jamin à écrire plus tard une anthropologie du Jazz avec Patrick Williams en 2010.1 Jean Jamin évoquera tous ces souvenirs plus tard dans un texte au titre significatif publié dans Littérature et anthropologie : « Reluquaire ou comment on devient ethnographe ? ». C’est en parcourant avec le brocanteur les tenderies aux grives qu’il a vraiment débuté sa carrière d’ethnologue, écrit-il. « Une voie d’enquête que m’avaient ouvertes les virées matinales de certains week-ends au côté de Renschaff et de mon ami François Rozoy dans les sentiers forestiers rougeoyant de feuilles mortes et de baies de sorbier où étaient parsemés ce qui s’apparentait alors à des fruits défendus : les grives »2. Reluquaire, titre de cet article, est un mot-valise qui condense à la fois reliquaire, reliquat ou relique…, peut-être aussi reluquer. Dans le bric-à-brac, dans le broc-à-fouiller du fourgon de Renschaff, dans ces antiquités entassées, il y avait tout un débarras « à la fois port d’embarquement et promontoire imaginaire », écrit Jamin. Ce bric-à-brac a donné quelque sens aux manipulations qu’il pu faire plus tard au fond des réserves et des vitrines d’Afrique Noire du musée de l’Homme où il a œuvré en soulevant, déplaçant, ces autres morceaux du monde qu’étaient les masques, statues, figurines, fétiches, armes et outils rapportés de lointains rivages, de profondes forêts et d’interminables savanes. Ces objets s’entassent aujourd’hui dans nos greniers, dans nos réserves, dans nos musées comme d’authentiques reliquaires empoussiérés, écrit Jamin. Quelque chose du sacré y est rejeté dans le monde profane…

Après Charleville, Jean Jamin se retrouve à Paris au lycée Jacques Decour pour le bac philo à l’âge de dix-sept ans. Il n’hésite pas à aller solliciter Jean-Paul Sartre pour lui proposer de publier ses écrits dans Les Temps Modernes. « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » ! Sartre lui déconseille de faire de la littérature mais plutôt de s’orienter vers la philosophie. Jean se tournera d’abord vers la philosophie, puis rapidement vers la sociologie et l’ethnologie.

On peut décrire trois étapes dans le parcours de Jean Jamin, trois étapes associées à autant d’institutions et de thèmes de recherches successifs3.LOrstom et la fonction sociale du secret (1971-1977), Le musée de l’Homme et l’histoire de l’anthropologie (1977-1993), L’Ecole des hautes études en sciences sociales et les rapports entre littérature, musique et anthropologie.

En 1970, Jamin obtient le Certificat d’ethnologie et de sociologie africaine et soutient une maîtrise dans laquelle il analyse la situation coloniale en pays Kikuyu au Kenya. Paul Mercier l’invite alors à présenter sa candidature comme élève-chercheur à l’Orstom dont Denise Paulme préside la section d’ethnologie.

Il a le soutien de Georges Balandier et de Marc Augé. Denise Paulme l’autorise à conduire une enquête en France sur sa terre natale. Jamin publiera La Tenderie aux grives chez les Ardennais du Plateau. La technique de piégeage ardennais, appelée tenderie aux grives se définit comme un domaine secret. Les tendeurs pratiquent le même silence et la même discrétion que leur technique de piégeage leur impose, leurs prises étant à peine visibles sur les étals ou sur les cartes des restaurants. L’enquête ethno-zoologique se transforme rapidement en enquête sociologique, les thèmes du secret et du silence venant au premier plan de la recherche.

Jean Jamin poursuit cette expérience de terrain lors d’une mission en Afrique qui durera deux ans en pays Sénoufo, en Côte d’Ivoire (1972-1974). Il emprunte des exemples aux contextes sénoufo, kikuyu, wolof ou ardennais pour étudier le rôle joué par le secret dans les processus de légitimation du savoir et de l’exercice du pouvoir. Il envisage le secret initiatique non pour ce qu’il dissimule mais pour ce qu’il affirme : une appartenance à une classe et une position de pouvoir4. Dans la biographie qu elle a consacré à Michel Leiris, Aliette Armel explique comment Leiris a pu s’intéresser à l’ouvrage de Jean Jamin, alors qu’il avait lui-même publié La langue secrète des Dogons. Le secret familial qui a entouré la naissance de Zette, l’épouse de Leiris, semble pour autant contredire complètement cette thèse. Les secrets de famille véhiculent souvent des traumatismes impossibles à réduire5.

En 1977, Jean Jamin quitte l’Orstom et est affecté au Département d’Afrique Noire du musée de l’Homme. Ce passage d’une institution à une autre se traduit par de nouvelles recherches centrées sur l’histoire et l’épistémologie de l’anthropologie française. À une époque où les archives des anthropologues étaient négligées par les milieux officiels, Jean Jamin est le premier à les exploiter et à les mettre en valeur, d’abord en tant que responsable du Département d’archives de l’ethnologie au musée de l’Homme qu’il crée en 1984 puis au sein de Gradhiva, la Revue d’histoire et d’archives de l’anthropologie, qu’il fonde avec Michel Leiris en 1986 et qu’il dirige jusqu’en 1997. Auparavant, il avait créé en 1978, aux éditions Le Sycomore, la collection Les hommes et leurs signes avec Michel Leiris, Alban Bensa, Jean Copans et Françoise MichelJones. Citons parmi les ouvrages parus : Aux origines de l’anthropologie française de Jean Copans et Jean Jamin, Essais de musicologie d’André Schaeffner, Voyage autour du monde de Adelbert von Chamisso, Retour aux Dogons de Françoise Michel-Jones, Victor de l’Aveyron de Thierry Gineste, Iles paradis, Iles d’illusion de Robert James Fletcher, Genèse de la psychiatrie, Les premiers écrits de Philippe Pinel, par Jacques Postel.

C’est au musée de l’Homme que surviendra la rencontre déterminante pour Jean Jamin de Michel Leiris. Jean deviendra un des meilleurs interprètes de son œuvre et avec lui un éditeur passionné. Il fonde avec Leiris, Gradhiva, acronyme de Groupe de recherche documentaire sur l’histoire et les variations de l’anthropologie. Il y publie des études sur l’histoire et l’épistémologie de sa discipline, des documents d’archives, des notes de terrain, des conférences, des correspondances, des extraits de journal, des fonds d’archives liés aux thématiques traitées. Par son titre et l’originalité de son contenu, par l’abondance des photographies en noir et blanc, Gradhiva évoque aussi bien le contexte de la naissance de l’ethnologie française que le surréalisme. On peut évoquer le livre-photo-collage de Breton, Nadja, ou la revue Documents, la revue de George Bataille, à laquelle Leiris avait collaboré pendant son existence éphémère entre 1929 et 1931. Le titre de la revue évoque l’égérie du surréalisme, Gradiva, rendue célèbre par un texte de Freud qui résume l’histoire et la technique de la psychanalyse : Le délire et les rêves dans la Gradiva de W. Jensen (1907)6. Gradhiva avec un h rouge et oblique, marque les liens entre littérature, art et ethnologie française.

L’apport éditorial de Jean Jamin ne se limite cependant pas à la revue Gradhiva. Il fonde en 1986 la collection Les cahiers de Gradhiva, issue de la collection Les hommes et leurs signes, où paraissent entre 1978 et 2006, une trentaine de livres. Il s’agit de rééditions critiques d’ouvrages anciens épuisés, documentant l’origine de l’anthropologie française. Il introduit en France, dans les années 1980, le débat initié aux États-Unis sur la manière dont s’écrit l’ethnologie. Il présente en 1985 avec Françoise Zonabend un dossier sur ce thème dans la revue Études rurales où il accueille notamment des textes de James Clifford et Paul Rabinov sans adhérer pour autant à leurs perspectives déconstructionistes7. Il s’oppose en particulier à la réduction des textes ethnographiques assimilés à des œuvres de fiction (Jean Jamin, 2000). Il s’intéresse aux passerelles entre ethnologie et littérature et son édition critique de l’ensembles des écrits de Leiris sur l’Afrique est à cet égard exemplaire. Il faut lire Y Introduction au Journal de Leiris (2021) et celle qu’il a consacré à Leiris, miroir de l’Afrique, dans l’édition Quarto chez Gallimard (1996), dans laquelle on peut suivre le parcours de l’ethnologue-écrivain parmi les Zars éthiopiens, le théâtre joué et le théâtre vécu, les doubles et le chamanisme, pour s’en convaincre. Plus encore, c’est l’ami des surréalistes et d’Arthur Rimbaud, Le voleur de feu qui voulait transformer le monde avec les mots, qui intéresse Jamin. Langage/Tangage, ce que les mots me disent, publie Leiris. « Glossaire/J’y serre mes gloses », était une des citations préférées de Jean Jamin. Troisième temps de son itinéraire, Jean Jamin est élu en 1993 à l’École des Hautes Études en Science Sociale où il devient membre du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (Lahic). Le thème des rapports entre anthropologie et littérature constitue alors l’axe central de ses recherches. Michel Leiris est mort en 1990 et Jean Jamin a hérité des droits moraux sur l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain. Il va désormais se consacrer à l’œuvre de son ami en publiant éditions critiques et inédits, parmi lesquels son Journal tenu de 1922 à 1989. Jean Jamin développe alors une nouvelle approche de la fiction romanesque comme objet anthropologique. À l’instar des mythes, la fiction éclaire le fonctionnement d’une société en dévoilant « ses rapports secrets et intimes » (Jamin 2005). Elle donne à voir un ordre caché, ouvrant à des significations neuves. Ainsi la littérature est un mode de connaissance anthropologique pour avoir accès au réel. On regrette que Jean Jamin n’ait pas alors exploré l’œuvre d’Aragon inscrite toute entière sous le sceau du mentir-vrai. Toute l’œuvre d’Aragon développe cette idée de la fiction romanesque comme expression imaginaire d’un réel impossible à cerner comme à réduire. En 2011, Jamin publie Faulkner, Le nom, le sol et le sang, qu’il dédie à sa fille Béatrice morte dans un accident à l’âge de 21 ans. Il y reprend les ratés d’un régime de parenté oscillant entre l’agnatique et le cognatique, incapable de remplacer une dualité interne (la filiation) par une dualité externe (l’alliance). Ces hésitations de la filiation patrilinéaire, ces ratés et ces manques de la paternité, constituent l’un des nœuds des intrigues de Faulkner. La relation entre le père et le fils y est presque toujours placée sous le signe de l’ambivalence, de la rivalité et de l’échec. Dans Absalon, Absalon, un des personnages observe que « c’est le père qui est l’ennemi naturel de tout fils et futur gendre »8. Raccourci saisissant aux accents contre- œdipiens, écrit Jamin qui aurait pu citer les travaux de J.-P.Vernant sur Laios pédophile abandonnant son fils, futur parricide, sur le mont Cithéron. De cet antagonisme naturel entre le père et le fils, de cette tension entre le nom qui se transmet en ligne agnatique et le sang et la race qui se perpétue en ligne utérine, résulte probablement la tentation de l’inceste entre frère et sœur qui obsède jusqu’à la déraison nombre de personnages de Faulkner, écrit Jamin qui utilisera le nom de Charles Mallison, héros de L’intrus dans la poussière (Intruder in the dust) comme nom d’auteur.

Dans Littérature et anthropologie paru en 2018, Jamin étudie avec une grande érudition la portée anthropologique des récits d’Alexandre Dumas, Hermann Melville, Georg Büchner, Shakespeare ou Victor Segalen. Il y rencontre également la musique et l’opéra en dialoguant avec Claude Lévi-Strauss. « Il y aura toujours un Regarder Ecouter Lire qui sommeille en chacun de nous » écrit Jamin. Il ne s’agit pas de s’interroger sur ce que l’anthropologie peut introduire dans l’étude des significations des récits ou des fictions, à la manière d’une clé des songes et d’un mode d’emploi, écrit-il, mais de se demander ce que l’anthropologie peut retirer de la lecture de ces œuvres et de reconnaître dans les fictions romanesques « Les ressorts intimes et sensibles » du fonctionnement d une société. L’anthropologue ne peut manquer de s’interroger sur la place de la fiction dans la construction du lien social et l’organisation de la pensée symbolique, écrit Jean Jamin dans l’argument de son livre9. En janvier 1977, sur la proposition de Françoise Héritier et avec l’assentiment de Claude Lévi- Strauss, Jean Jamin avait succédé à Jean Pouillon secrétaire général de L’Homme depuis 1961. On trouvera dans le numéro 241 de L’Homme un article détaillé d’Êric Jolly, Marianne Lemaire et Françoise Zonabend qui évalue le rôle de Jean comme chef d’orchestre de la revue. Contributeur régulier de la revue qu’il dirige, Jean Jamin participe régulièrement aux débats qu’il initie, concernant l’anthropologie sociale et les autres disciplines. De nombreux numéros spéciaux sur la psychanalyse, la littérature la musique, la parenté, la biographie ou l’anthropologie visuelle, jalonnent les parutions de cette époque.

Peu avant sa mort, Jean Jamin avait le projet d’une réédition revue et augmentée de La Tenderie aux grives. Il prévoyait de nouvelles enquêtes dans les Ardennes. Peu de temps auparavant, il venait de publier Tableaux d’une exposition, Chronique d’une famille ouvrière ardennaise sous la III e République (2021), un ouvrage qui réalisait déjà un retour vers le terroir et sa région natale. À travers le parcours d’une famille d’ouvriers ardoisiers puis métallurgistes, Jean Jamin retraçait son histoire sociale, économique et politique au tournant du XXe siècle. Mêlant l’histoire à la fiction, les documents d’archives et l’imaginaire, Jean Jamin publiait un ethno-roman. C’est ainsi qu’il avait d’abord qualifié son ouvrage dans une première formulation avant de lui préférer le terme de chronique.

Jean nous laisse le souvenir d’un savant, d’un érudit, d’un passionné de la littérature, d’un capteur de mots tout autant que de grives, interprète des secrets à déchiffrer et des œuvres à découvrir…


1

Jean Jamin aimait évoquer la figure d'Abel Meeropol, auteur de « Strange fruit », chanté par Billie Holiday, poème qui évoque le lynchage des Noirs au Sud des États-Unis et qui rappelle la Ballade des pendus de François Villon

2

Jamin, J., Reluquaire ou comment on devient ethnographe ? Littérature et anthropologie CNRS éditions, 2018, p. 284.

3

Jolly, E., Lemaire, M., Zonabend, Fr., Jean Jamin (mettons), L'Homme, no 241, 2022.

4

O.c., L'Homme, no241, 2022.

5

Armel A. Michel Leiris. Fayard. 1997 (pp. 33-38). A l'annonce des fiançailles de Leiris, Picasso aurait dit à celui-ci : « Eh bien Leiris, vous allez épouser un secret ». La mère de Louise Leiris se fit en effet passer pour sa sœur, tout comme la mère d'Aragon. Lucie Godon prétendait être la sœur de Louise alors qu'elle lui avait donné le jour à 20 ans, en 1902. Michel Leiris respectera cette loi du silence et ne rompra jamais le secret de la mère de son épouse. Le nom de Godon restera donc pour lui indirectement lié à ce qui était dissimulé dans la famille Godon. En écrivant La langue secrète des Dogons, ou Les aspects théâtraux chez les Ethiopiens de Gondar, Leiris ne pouvait pas ne pas associer sur le patronyme Godon et son lourd secret. « Un Dogon en gondole » écrit Leiris. Langage/Tangage, ce que les mots me disent, écrit-il aussi.

6

Gradiva, celle qui avance, est la figure intemporelle qui surgit dans les rêves du jeune archéologue Norbert Hanold, depuis les cendres de Pompéi, et qui lui permet de guérir de son délire. Métaphore du Zeitloss freudien, de l'intemporalité de l'inconscient, et du travail de la cure analytique fondé sur l'exhumation du passé.

7

L'Homme, no 241 o.c.

8

Jamin, J., Faulkner. Le nom, le sol et le sang, CNRS éditions, 2011, p. 178.

9

Jamin, J., Littérature et anthropologie, CNRS éditions, 2018, p. 30.

Références

  1. Copans, J., Jamin, J. (1994), Aux origines de l’Anthropologie Française, Paris : Éditions Le Sycomore, 1978. 2, édition revue et augmentée, Paris : Jean-Michel Place. [Google Scholar]
  2. Jamin, J. (1977), Les lois du silence. Essai sur la fonction sociale du secret, Paris : François Maspero. [Google Scholar]
  3. Jamin, J. (1979), La tenderie aux grives chez les Ardennais du plateau, Paris : Institut d’Ethnologie. [Google Scholar]
  4. Jamin, J., Williams, P. (2010), Une anthropologie du Jazz, Paris : CNRS Éditions, 2010 [Google Scholar]
  5. Jamin, J. (2011), Faulkner, le nom, le sol et le sang, Paris : CNRS Éditions. [Google Scholar]
  6. Jamin, J., Hollier, D. (Eds) (2017), Leiris Unlimited, Paris : CNRS Éditions. (Colloque de l’exposition Leiris and Co présentée par le musée Beaubourg de Metz en 2015). [Google Scholar]
  7. Jamin, J. (2021) Tableaux d’une exposition. Chronique d’une famille ouvrière ardennaise sous la IIIeRépublique, Paris : Nouvelles Éditions Place. [Google Scholar]
  8. Leiris, M. (1996), Miroir de l’Afrique, Édition établie présentée et annotée par Jean Jamin, Quarto Gallimard. [Google Scholar]
  9. Leiris, M. (2021), Journal 1922-1989, Nouvelle édition mise à jour, présentée et annotée par Jean Jamin. Quarto. Gallimard. [Google Scholar]

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