Numéro |
psychologie clinique
Numéro 45, 2018
Quand le corps fait signe
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Page(s) | 224 - 230 | |
Section | Hommages | |
DOI | https://doi.org/10.1051/psyc/201845224 | |
Publié en ligne | 13 août 2018 |
Hommage à Françoise Héritier, Anthropologue, Professeure au Collège de France
Disciple de Claude Lévi-Strauss, auquel elle succéda au Collège de France en 1982, Françoise Héritier prolongea le structuralisme anthropologique sur deux plans, au moins. D’une part elle comprit, comme peu auparavant l’avait fait si ce n’est G. Bataille, que dans les répartitions du licite et de l’illicite il entrait en jeu les commerces des corps et des humeurs des corps et de leurs substances et, d’autre part, elle prit position clairement dans les débats contemporains sur le droit des femmes et la valeur différentielle des sexes.
Directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de 1980 à 1999, professeure au Collège de France de 1982 à, 1999, et directrice alors du Laboratoire d’anthropologie sociale, Françoise Héritier compta au rare nombre des anthropologues investie dans la vie des mondes contemporains. Elle fut présidente du Conseil National du Sida de 1989 à 1995, au-delà elle ne cessa d’intervenir dans ces débats qui relativisant le cadre traditionnel de la famille, au moment du vote de la loi qui autorisa le mariage pour conjoints « de même sexe ».
Avec sa modestie son courage et son esprit, Françoise Héritier fut bien un grande remueuse de conscience. De sorte qu elle essuya bien des critiques intempestives dans son milieu, jugée trop engagée par des poussiéreux, ou trop essentialistes par des ultra, elle n’en reste pas moins l’anthropologue engagée et fière qui sut abattre bien des préjugés et mena des combats avec rigueur et ce brin de distanciation qui nous la rend si chère.
Olivier Douville eut le bonheur de s’entretenir avec elle, il y a de cela 7 ans. Nous sommes heureux de redonner à nos lecteurs la possibilité de relire cet échange déjà paru dans le numéro 30 de notre revue.
La rédaction
Aux sources de la violence1
Françoise Héritier2
F. Héritier : J’ai cherché à voir s’il était possible d’établir, de façon universelle, des lois qui permettraient de comprendre comment la violence vient aux hommes. Je pense que la nature de l’être humain ne porte pas nécessairement à la violence, à la compétition, à prendre la main sur autrui, et que ce sont des interstices entre différents types d’obligations, créés par des lois sociales qui lui permettent de voir le jour. Il y a toujours des interstices, où la violence prend sa source. J’ai cherché à mettre en évidence ce qu’il y avait de commun, d’abord chez l’homme et l’animal, puis chez l’homme seul, et observable dans toutes les organisations sociales.Cela va des besoins les plus élémentaires, le besoin de se nourrir et de nourrir ses proches, le besoin de se reposer en confiance, qui est une chose extrêmement importante, et donc de faire confiance aux autres; ces besoins ont leurs doublets négatifs. Si vous faites confiance à certains, vous serez entraîné à ne pas faire confiance à d’autres; à chaque face positive, une face négative apparaît. Si on réserve la nourriture à ses proches, on va la refuser à d’autres qui ne le sont pas.À coté de ces besoins très fondamentaux, qui sont aussi ceux des espèces animales, d’autres, partagés pour beaucoup aussi avec les animaux, sont le besoin de conformité non seulement dans son Etre et son paraître, mais également dans son avoir, le besoin d’être semblable. Etre et avoir comme les autres entraîne aussi une face négative, l’envie, la jalousie et la compétition, mais qui viennent, encore une fois, comme des envers. Dans ces besoins spontanés, ajoutons le besoin de protéger et d’être protégé, besoin fondamental qui explique le rapport parent/enfant, où les cadets ont besoin de protection, mais ce besoin de protection peut se pervertir en autoritarisme et en subordination. Et puis on peut relever aussi le besoin de justice, d’égalité, d’équité… j’en oublie, mais, de proche en proche, on peut énumérer toute une série de besoins qui sont absolument fondamentaux.
O. Douville : Oui, c’étaient là les besoins qui sont invariants de l’espèce humaine, en revanche sociale. Peut-on parler de nature humaine à ce moment-là ?
F. Héritier : On peut parler d’une nature du vivant, car l’on s’est aperçu dans des expériences menées auprès d’animaux, notamment des singes, de petits singes comme les capucins, qu’ils avaient une conscience très forte de l’équité par exemple.Une conscience très forte : je ne veux pas dire que je crois que les singes aient la moindre représentation de l’équité, mais que leurs actions montrent qu’ils refusent l’iniquité, c’est-à-dire une distribution aléatoire des récompenses lorsqu’ils sont soumis à des tests (ce qui est un artifice).Je parlais d’interstices entre ces besoins fondamentaux, quand ils sont régulés par la loi, car elle ne peut pas réguler toutes les articulations et la violence naît dans ces articulations ouvertes. Le besoin de protéger ses enfants, par exemple, peut se transformer en autoritarisme et, dans certaines conditions, en autoritarisme d’une très grande violence, et la révolte qui s’ensuit peut être également d’une très grande violence. Chaque société établit ses propres normes en régulant plus ou moins fortement certains besoins, mais il reste que ce sont des besoins fondamentaux qu’on ne peut pas a priori désigner comme bons ou mauvais. Ils appartiennent à l’espèce humaine comme aux autres espèces, ce sont les besoins du vivant.
O. Douville : Votre anthropologie est vraiment centrée sur cette dimension du corps ?
F. Héritier :… et sur les affects.
O. Douville : C’est-à-dire ce que c’est que d’avoir un corps parmi d’autres.
F. Héritier : C’est-à-dire ce que c’est que d’avoir un corps, qui est un corps sensible qui réagit; les émotions, les affects, font irréductiblement partie du corps.
O. Douville : Cet éclairage qui est le vôtre sur les phénomènes de violence, est-ce que vous pensez que l’anthropologue que vous êtes, ou l’anthropologie, la discipline, a un regard particulier à porter sur le social et le politique aujourd’hui ? Je sais que c’est extrêmement vaste.
F. Héritier : J’ai toujours pensé que nous avions une réflexion et un apport à faire. Difficile parce que les politiques, de tous bords confondus, ne sont pas des chercheurs ni des spécialistes en sciences sociales, en sciences humaines. Ils visent l’efficacité locale, et l’efficacité à court terme en plus à notre époque. Le discours anthropologique est très difficile à leur faire entendre. Parfois, d’ailleurs curieusement, c’est n’est même pas de faire entendre qu’il s’agit, mais simplement de faire comprendre, comprendre là où se trouve un problème.
O. Douville : Vous avez essayé ?
F. Héritier: J’ai essayé, je me souviens d’un ministre, une femme en l’occurrence, il y a longtemps, plus d’une vingtaine d’années. Elle me disait : « c’est formidable, avec les nouveaux modes de procréation, nous avons inventé de nouveaux modes de filiation ». La filiation, qu’il faut entendre au sens strict, c’est la règle sociale qui permet d’inscrire un enfant dans une ou plusieurs lignées. Or le fait que nous soyons sexués, c’est-à-dire qu’il faille un père (homme) et une mère (femme) pour faire des fils et des filles, fait que de quelque manière que vous vous y preniez, la combinatoire n’offre que six possibilités. Ces six possibilités logiques ont déjà été actualisées dans des sociétés humaines et on ne peut pas en ajouter une. Ce que l’on peut modifier, c’est la forme dominante de famille dans une société donnée. Mais inventer de nouveaux modes de filiation, non, le ministre n’a pas compris ce qui était en cause : une combinatoire logique à partir de positions sexuées.
O. Douville : Là le structuralisme nous dit, voilà le jeu c’est six combinatoires, il y a une limite ?
F. Héritier : C’est mathématique, il y a des cas où s’observe une limite mathématique tout simplement, logique et mathématique. C’est extrêmement difficile de parler aux politiques, mais enfin on doit quand même pouvoir y arriver. Pour ma part, j’ai essayé, à plusieurs reprises, en acceptant de participer à des conseils, le Conseil sur la famille, le Conseil sur la francophonie, le Conseil économique et social, le Comité consultatif d’éthique évidemment, et puis surtout le Conseil national du sida. c’est donc dans ce dernier que j’ai eu le plus de rapports avec des ministres, avec le Président de la République aussi, et où j ‘ai eu le sentiment de pouvoir être entendue véritablement sur des bases anthropologiques par François Mitterrand, pour ne pas le nommer, et d’obtenir des résultats qui étaient des résultats concrets.
O. Douville : En ce qui concerne, l’enfant ou les enfants, votre participation à divers comités, ou vos travaux, est-ce que vous auriez envie de nous dire quelque chose sur la situation de l’enfant et en quoi ça intéresse aussi l’anthropologie actuellement ?
F. Héritier: Je n’ai jamais travaillé directement avec des enfants ! C’est-à-dire j’ai travaillé un petit peu avec les enfants sur mes propres terrains et en fonction, disons, de leurs connaissances et compétences. Parce que les enfants sont des grands vecteurs de littérature orale notamment, et puis ils vous apprennent beaucoup de choses par leurs jeux. En les observant, on voit aussi le rapport qui existe entre frères et sœurs, avec les aînés, enfin on voit à travers le prisme de l’enfance comment se constituent les hiérarchies. C’est d’ailleurs un des points les plus intéressants sur la constitution de la valence différentielle des sexes. Sur le point que je m’apprête à aborder, je ne généraliserai pas sur toutes les sociétés, je parle uniquement des Samo. En ajoutant que nous avons des comportements du même ordre dans notre culture et que vraisemblablement on pourrait déceler des faits semblables dans bien des sociétés.Voici de quoi il retourne. J’avais remarqué assez vite que les femmes se comportaient différemment avec leurs bébés, qu elles portent dans le dos, quand ils pleuraient. Elles ont des activités multiples, elles portent du bois, elles vont chercher de l’eau, elles pilent, elles écrasent le mil, elles font la cuisine, etc. De temps en temps, elles arrêtent instantanément ce qu elles font pour donner le sein au bébé qui pleure, à d’autres moments elles ont l’air de ne pas s’en soucier et même parfois d’être énervées par les pleurs du bébé, elles s’en défaussent sur un enfant qui passe à côté. Et en y regardant de plus près, je me suis aperçue d’une constante, ne souffrant pas d’exception, c’étaient les petits garçons qui pleuraient qu’on nourrissait immédiatement, et les petites filles qu’on faisait attendre. J’en ai parlé aux femmes en leur demandant : pourquoi agissez-vous ainsi ? Et elles m’ont répondu, là aussi avec une constance parfaite, que les petits garçons ont « le cœur rouge », c’est-à-dire le cœur violent; elles pensent donc qu’il y a une essence du masculin qui les rend violents et ayant le cœur rouge et donc porté à la colère. Ils risqueraient de s’étouffer et de mourir de colère si on ne les satisfaisait pas tout de suite : on leur donne donc tout de suite le sein. L’explication, qui est essentialiste pour les garçons, devient sociologique pour les filles. Elles disent alors (pour une fille) qu elle doit apprendre très vite la patience car elle devra être patiente et attendre toute sa vie sans jamais être satisfaite; on ne doit donc pas lui donner tout de suite le sein pour lui apprendre la patience, la frustration.Cela revient à dire : aux uns la satisfaction immédiate des désirs, aux autres la frustration. C’est la création culturelle, dès la naissance, dès le premier jour, de ce que j’appelle « deux races d’humains », la race des hommes à qui on dit : vos pulsions, vos désirs sont légitimes et peuvent être satisfaits immédiatement et celle des femmes à qui ont dit : la frustration sera votre lot. Rien n’est naturel dans cette construction, elle est idéelle et que ce soit source de violence n’est pas étonnant. La question est : pourquoi cette construction s’est-elle imposée ? Ce serait peut-être présomptueux de tenter de répondre. Je n’ai pas un regard tendre sur la nature humaine : je dis qu elle n’est pas « naturellement » toute mauvaiseté. C’est sur la construction mentale des idéalités et sur les interstices entre les besoins fondamentaux que tout se joue.
O. Douville : Mais vous dites que ce n’est pas avec les lorgnons du manichéisme qu’on peut réfléchir sur la nature humaine.
F. Héritier : Non on ne peut pas réfléchir avec les lorgnons du manichéisme, du bien et du mal. Peu de sociétés, sinon aucune, n’érige la prédation comme but; s’il y a toujours la possibilité de devenir un prédateur, tous les hommes ne naissent pas prédateurs.
O. Douville : D’accord, mais là ce que vous nous avez apporté, c’est qu’il y a l’argument anthropologique, qui consistera toujours à dire que la nature humaine, ou plus exactement la condition humaine, est beaucoup plus complexe que ce à quoi on la réduit pour légitimer les rapports de domination et des injustices. C’est cela au fond qui est peut-être la pierre de touche entre trois thèmes, l’anthropologie, la politique et l’éthique.
F. Héritier : Qu’est-ce que la « nature » humaine, puisque l’homme est un être socialement et idéellement construit ? L’éthique, c’est la recherche de ce niveau où tous les humains peuvent s’entendre en disant que certaines choses sont admissibles et d’autres inadmissibles, que certaines choses sont tolérables et d’autres intolérables. Il y a un certain nombre de points, sur lesquels un consensus universel d’ordre éthique pourrait être atteint.
O. Douville : Et l’anthropologie, elle, a une part à jouer…
F. Héritier : Je le pense ! Ce qui supposerait qu elle soit enseignée.
O. Douville : Quel serait son argument pour jouer son rôle dans cette partition ?Héritier : Si vous entendez par là un rôle institutionnel, elle n’en aura jamais, pas plus que les autres disciplines. Peut-être des anthropologues voudront-ils se lancer avec des ambitions et des idéaux politiques. Mais pas la discipline en tant que telle; elle ne sera jamais partie prenante sur le plan politique pour la création d’une éthique universelle; faire percevoir ce qu’il y a de commun dans les différences afin de construire de nouvelles bases pour l’avenir. Mais elle peut faire entendre sa voix, faire état de ses connaissances, pour montrer les absences. Les présences sont très faciles à envisager, ce qui est beaucoup plus difficile, ce sont les absences.
O. Douville : Les présences ?Héritier : Prenons, par exemple les systèmes de parenté. Ils s’accompagnent d’autres règles, notamment de résidence : résidence patrilocale (chez le père), virilocale (chez l’époux), uxorilocale (chez l’épouse, avunculocale (chez l’oncle maternel), mais vous n’observerez jamais de résidence amitalocale (chez la tante paternelle). C’est anecdotique, ce n’est rien, mais pour moi la question est : pourquoi est-ce que ce n’est pas possible ? Ce n’est apparemment pas possible, au sens de pensable, puisqu’aucune société connue n’a réalisé ce mode de résidence.L’anthropologie rend compte de ce qui existe, mais elle essaye aussi d’expliquer pourquoi certaines possibilités, comme les possibilités logiques de la filiation, dont j’ai parlé tout à l’heure, n’existent pas. Les raisons pour lesquelles elles n’existent pas sont celles qui vous font comprendre pourquoi le reste existe.Revenons aux enfants. J’ai été vraiment entourée d’enfants. Je n’ai pas vu dans les villages où je travaillais (je vivais dans des sociétés traditionnelles), des formes de violence collective, par exemple d’enfants qui s’acharnent sur un autre. J’ai vu des jeux dont je ne voyais pas particulièrement l’agrément, mais qui ressemblent aux nôtres quand on était gosses. Un groupe se forme, par exemple, puis, selon les règles du jeu, un peu comme nos chaises tournantes, un enfant va se trouver exclu et tous les autres vont lui donner un coup de badine. C’est de la violence certes, sous la forme ludique, mais il y a réciprocité et contrôle parce que celui qui a reçu le coup de badine à ce tour du jeu sera aussi celui qui donnera un coup de badine au tour d’après. Ce n’est pas toujours le même qui est exclu du jeu. Je n’ai pas vu, ni de grandes bagarres entre enfants, ni de violence brute exercée par un parent sur un enfant et encore moins par un enfant sur un parent, ce dernier cas serait vraiment de l’ordre de l’impensable et entraînerait le bannissement. Ce serait comme si la rivière remontait son cours.On apprend très tôt la lutte aux garçons, mais la lutte fait partie des domaines de prestige où l’on doit exceller. On ne peut défier que dans sa catégorie d’âge, dans laquelle il peut y avoir des différences individuelles de poids, mais cette différence n’entre pas vraiment en jeu. On la prend en considération certes, et ce serait mal vu si un grand costaud s’en prenait à un petit fluet, mais l’important est qu’ils soient dans la même catégorie d’âge, sur une durée de trois ans. On apprend aux jeunes gens les règles pour se défier, la façon de se présenter, la façon de tourner autour de l’adversaire, la façon de conduire la lutte, de se relever… Il y a tout un rituel autour, qui d’une certaine manière, canalise des formes de violence. Ce sont peut-être des individus qui ne s’aiment pas qui vont se défier, mais cela passe par un canal qui est extrêmement codifié et toujours en présence d’un public car les luttes villageoises sont des occasions festives publiques.Nous avons perdu le sens du collectif, cela me paraît une constatation d’extrême importance. Il n’y a plus que l’individu, livré à lui-même, ou livré à son entourage propre, c’est-à-dire le conjoint et les enfants, et il n’y a plus cette immersion dans le groupe. Ces enfants africains, Samo, qui sont éjectés de la couche de leur mère quand naît le suivant, ils sont jaloux certes, et malheureux, ils vont être pris en charge par une trentaine d’enfants qui vont les entraîner avec eux dans leurs occupations de tous les jours.
O. Douville : Donc ils ne se sentent pas détruits.Héritier : Ils ne sont pas détruits. En France, depuis plus d’un siècle, des mesures portent sur l’individu et la famille élémentaire, et ne favorisent pas du tout la famille élargie. C’est par exemple très difficile de trouver des appartements où on peut vivre avec les grands-parents. Donc on a tout fait depuis des générations pour appuyer le sens de l’individualisme. Je ne pense pas que ce soit là une évolution irréversible. Le propre de l’humanité, c’est de créer sans cesse de nouvelles institutions, et quand elle court à sa perte avec des institutions qui ne conviennent pas, eh bien elle les change. Des élans de sagesse se produiront. Mais peut-être suis-je trop optimiste ?
Le 3e Colloque francophone de Psychologie & Psychopathologie de l’Enfant, Aux sources de la violence de l’enfance à l’adolescence, octobre 2009, Paris, Palais de la Mutualité, comportait la projection d’une intervention filmée de Madame le Professeur Françoise Héritier, anthropologue. L’entretien a été mené par Olivier Douville.
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