Kurt Schwitters « le merzinthome »

Psychanalyste, psychologue clinicienne (Paris Diderot), CMPP d’Étampes. Membre de l’EPFCL. Docteure en psychanalyse.
graciela.prieto@wanadoo.fr

Résumé

La nécessité logique impliquée par la structure de la jouissance qui n’admet pas les principes de non-contradiction et de tiers exclu, conduit Lacan à penser la structure selon une topologie borroméenne et à repenser la psychanalyse en fonction de l’écriture. Il s’agit des traces qu’un sujet écrit à partir de son savoir-y-faire-avec le Sinthome, quatrième rond qui vient articuler le Réel, le Symbolique et l’Imaginaire. Il s’agira dans cet article de montrer, à travers l’étude du cas de l’artiste allemand Kurt Schwitters, la fonction qui peut prendre cette écriture du Sinthome dans la psychose et le rôle que l’œuvre peut venir occuper dans l’auto-nomination du sujet psychotique.

Abstract

The logical necessity involved in the joyfulness’ structure that admits neither the principle of non-contradiction nor the principle of the third excluded leads Lacan to conceive the structure following the model of a borromean topology and to reconsider psychoanalysis in accordance with writing. It deals with the traces that a subject writes by using his knowing-how-to-do-with the “Sinthome”, fourth circle that allows to articulate the Real, the Symbolic and the Imaginary. In this article based on the case of the German artist Kurt Schwitters, the author will show the function that this writing of Sinthome can take in psychosis and the role that the artwork may have in the auto-nomination of the psychotic subject.