Perversion: Possibilities of A Decentralized Democracy

PhD candidate in cultural sociology, cultural studies and sociology researcher, executive secretary and member of the editorial board of “Sokhan e Siavoushan” magazine

^* Email: v.divine.v@gmail.com

Abstract

In this article, we discuss a function of the “perversion” which, although there are in the basic concepts of psychoanalysis, from Freud to Lacan, but in the continues of article it “perverse” from that path to expand and develop from within and articulate itself with some concepts from other realms and look for an alternative approach to explain and intervene in the theoretical and practical world. This approach is a montage of the concepts of psychoanalysis, philosophy, politics and sociology, that the main problematic of which is obtain a critical understanding of our current social situation in the context of the transformations of contemporary history and finally to think about the “politics of the future”. For this reason, wherever we talk about “perversion”, we should absolutely not rely on its pathological meaning, but should see it as a pure form and process.

With this perspective, we will first discuss Freud’s formulation of fetishism and we trace it in Lacan’s works and the distinction he makes between desire and drive. In the following, we try to keep going on our argument by a pluralistic point of view, in accordance with the plurality of drives, instead of a unitarian point of view to man and society. For this purpose, we go beyond psychoanalysis and discuss the concept of the drive according to Leibniz and Nietzsche, as well as the concept of “Becoming-Woman” by Deleuze and Guattari and we fold it again on the concept of “feminine jouissance’s Lacan to measure that’s relationship with queer feminism and its social and political implications.

The central question of this article is what effect does the decline of patriarchal functions and Oedipal structures in the late modernity have on the dynamism of desire and drive and various social and political morphogenesis based on it? The political claim of this article is that theology, patriarchy, and capitalism are historically integrated in the nation-state form and then by looking at the experience of the revolutionary movement of “woman, life, freedom” in Iran, we seek to provide a new analytical and discursive framework to think about anti-authority social movements which seeks to establish a horizontal and egalitarian social geometry instead of the vertical and oppressive ruling geometry.

Résumé

Dans cet article, nous discutons d’une fonction de la « perversion ». Ce terme prend place dans les grands concepts de la psychanalyse, de Freud à Lacan. Dans la suite de l’article, la notion de « perversion » s’étend et se développe de l’intérieur et va s’articuler avec certains concepts d’autres domaines et il sera proposé une approche alternative à propos du le monde théorique et pratique. Cette approche est un montage des concepts de la psychanalyse, de la philosophie, de la politique et de la sociologie, dont la problématique principale est d’obtenir une compréhension critique de notre situation sociale actuelle dans le contexte des transformations de l’histoire contemporaine et enfin de penser la « politique du futur ». C’est pourquoi, lorsque nous parlons de « perversion », nous ne devons absolument pas nous appuyer sur sa signification pathologique, mais la considérer comme une forme et un processus purs.

Dans cette perspective, nous discuterons d’abord de la formulation du fétichisme par Freud et nous la retracerons dans les travaux de Lacan et la distinction qu’il fait entre le désir et la pulsion. Dans ce qui suit, nous essayons de poursuivre notre argumentation en adoptant un point de vue pluraliste, en accord avec la pluralité des pulsions, au lieu d’un point de vue unitaire sur l’homme et la société.

Pour ce faire, nous allons au-delà de la psychanalyse et discuterons le concept de la pulsion selon Leibniz et Nietzsche, ainsi que le concept du « Devenir-femme » de Deleuze et Guattari et nous le replions sur le concept de la « jouissance féminine » de Lacan pour mesurer son rapport avec le féminisme queer et ses implications sociales et politiques.

La question centrale que pose cet article est la suivante : quel effet le déclin des fonctions patriarcales et des structures œdipiennes à la fin de la modernité a-t-il sur le dynamisme du désir et de la pulsion et sur les diverses morphogenèses sociales et politiques qui en découlent ? La revendication politique ici dépliée est que la théologie, le patriarcat et le capitalisme sont historiquement intégrés dans la forme de l’État-nation. En examinant l’expérience du mouvement révolutionnaire « femme, vie, liberté » en Iran, nous cherchons à fournir un nouveau cadre analytique et discursif pour penser les mouvements sociaux antiautoritaires qui cherchent à établir une géométrie sociale horizontale et égalitaire à la place de la géométrie verticale et oppressive du pouvoir.