Numéro |
psychologie clinique
Numéro 44, 2017
Écrire le cas
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Page(s) | 168 - 184 | |
Section | Varia | |
DOI | https://doi.org/10.1051/psyc/201744168 | |
Publié en ligne | 1 novembre 2017 |
Contre une « politique » de l’autisme1
Psychologue, Directeur de recherches associé, Université Paris Diderot, UFR Études psychanalytiques, Centre de Recherches Psychanalyse Médecine et Sociétés
Sous forme d’une chronique qui suit l’actualité et le débat autour de l’autisme et des méthodes qui lui sont dédiées, tenant compte de plusieurs autres publications, cet article interroge a nouveau l’évolution clinique, technique et théorique qui ne parvient pas à se dégager d’un imbroglio administratif. Les plans juridique, pédagogique, épidémiologique sont examinés. Ainsi que dans des écrits préalables sur cette question, l’auteur privilégie les représentations sociales de la maladie, qui sont interrogées au moment où les incertitudes politiques viennent peser sur des décisions qui seront prises au sortir proche du statu quo actuel. Les implications de ces plans permettent-elles de déterminer le futur d’une clinique précise pour des enfants de plus en plus nombreux à être déterminés autistes dans l’évolution des méthodes de classement, où amalgame et indistinction leur sont dommageables. La place de la psychanalyse est d’autant plus prégnante pour situer un sujet qui ne gagne pas à être réifié.
Abstract
In the form of a chronicle which follows the current and the debate on autism and the methods dedicated to it, taking into account several other publications, this article again questions the clinical, technical and theoretical evolution that fails To emerge from an administrative imbroglio. The legal, pedagogical and epidemiological plans are examined. As well as in previous writings on this question, the author favors the social representations of the disease, which are questioned at a time when political uncertainties are weighing on decisions that will be taken at the close of the current status quo. The implications of these plans make it possible to determine the future of a specific clinic for more and more children to be determined autistic in the evolution of classification methods, where amalgamation and indistinction are harmful to them. The place of psychoanalysis is all the more important in situating a subject that does not win to be reified.
Mots clés : Autisme / coûts des traitements / éducation spécialisée / fin du plan autisme 2013-2017 / politique nationale / psychothérapie
Key words: Autism / costs of treatments / end of autism plan 2013-2017 / national policy / psychotherapy / spécial éducation
Cet article fait suite à : Claude Wacjman, “La fabrication de l’« autiste handicapé » : chronique d’un passage à l’acte”, [avec Olivier Douville], Psychologie clinique, no 2, 1996, p. 105-134, repris dans Figures de la psychanalyse. Logos-Anankè, no 24, 2012/2, p. 99-129 ; Travailler avec des enfants malades mentaux, Paris, Dunod, 1997 ; “Que nous enseigne la controverse sur l’autisme ?”, Psychologie Clinique, no 36, 2013/2 ; “Enfants anormaux, inadaptés, handicapés : une continuité idéologique ?”, Vie Sociale, 4/2013 ; Clinique institutionnelle des troubles psychiques. Des enfants autistes à ceux des ITEP, Toulouse, ères, 2013, p. 9-100 ; “L’autisme depuis 2012, année grande cause nationale”, Psychologie Clinique, no 38, 2014/2, p. 8-29 ; “Vers une police de l’autisme (2013-2014)”, Psychologie Clinique, no 39, 2015/1, p. 7-24 ; Le grand imbroglio de l’autisme : quel diagnostic pour quelle prise en charge ?, Psychologie Clinique, no 42, p. 137-151.
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